Vaccin anti-Covid-19 : Les pharmacies des départements à risque vont être livrés le 11 et le 12 mars

La propagation du coronavirus continue et les pays sont dans la

course pour une vaccination plus rapide des populations. Le vaccin AstraZeneca

sera livré ces jeudi 11 et vendredi 12 aux pharmacies des départements français

risqués selon les informations de BFMTV. L’opération concerne en somme 18

départements.

Approvisionnement de vaccins dans 18 départements risqués

La vaccination contre la Covid-19 s’intensifie en France. La note

de la Direction générale de la santé le 7 mars, publiée par BFMTV le 8 mars, informe

de l’approvisionnement des pharmacies des zones risquées en doses de vaccin

AstraZeneca d’ici la fin de la semaine. L’objectif est d’être prêt pour

commencer la vaccination dès le 15 mars comme annoncé par Jean Castex le 4 mars

dernier.

C’est une opération qui concerne surtout les 18 départements à

risque déclarés par les autorités. Il s’agit de Seine-saint-Denis, le Val

d’Oise, le Val-de-Marne, les Alpes-Maritimes, la Somme, les Bouches-du-Rhône,

Seine-et-Marne, paris, les Yvelines, les Hauts-de-Seine, l’Essonne, le Var, le

Rhône, la Drôme, l’Eure-et-Loir, l’Oise, le Nord et Pas-de-Calais.

Dans le message à destination des professionnels rapporté par

BFMTV, il est indiqué que dans les 18 départements, les 6 756 pharmacies

vaccinant contre la grippe recevront un flux poussé du stock résiduel de doses

astraZeneca.

La révolte du syndicat des médecins généralistes 

Il a fallu aux médecins généralistes de patienter puisque la

livraison des doses devait suivre une organisation donnée.  Alain

Ducardonnet, docteur et consultant de santé à BFMTV explique que la répartition

et le nombre de vaccins prévus ne prenaient pas en compte les pharmaciens, donc

la possibilité pour les médecins d’obtenir des doses est décalée de huit jours.

La décision n’a pas été bien reçue par le syndicat des médecins généralistes MG

France. Le syndicat à travers un communiqué datant du 8 mars demande la

démission du DG de la DGS.

Le syndicat dénonce à travers le communiqué stipulant que la

Direction Générale de la Santé et en particulier Jérôme Salomon a estimé

nécessaire de détourner les doses qui sont normalement destinées aux médecins

généralistes vers les pharmacies. Il affirme ensuite que cette dernière

décision a provoqué l’annulation les plannings de rendez-vous déjà prévus par les

médecins généralistes.